Conseil en relations publiques

Newsletter du 27/07/2023


Bonjour à toutes et à tous, nous espérons que vous avez passé une bonne semaine et bienvenue dans votre dose hebdomadaire d'actualités en affaires publiques offerte par le cabinet VOXA. Voici les éléments qu'il ne fallait ne pas manquer cette semaine

La citation de la semaine :

« La république est, de tous les gouvernements, celui qui nous divise le moins. Le parti de l’Ordre est au pouvoir et cette majorité satisfait ou rassure ». Adolphe Thiers

L’instant réglementaire :

Industrie verte pour consensus bleu

Après le Sénat en juin, les députés ont adopté en première lecture le projet de loi industrie verte dans la nuit de vendredi 21 à samedi 22 juillet avec 271 voix pour, 75 contre et 18 abstentions. Malgré la procédure accélérée dont ce texte fait l’objet, il faudra attendre octobre pour que les députés et sénateurs s’accordent sur sa version définitive en commission mixte paritaire, dans la foulée des élections sénatoriales de septembre. (Voir décryptage 2)

Comme on vous l’a déjà évoqué ici (voire précédentes newsletters), parmi les textes votés en première lecture lors de la session extraordinaire, s’il en est un qui doit conjuguer équipe remaniée au pluriel droitier à l’assemblée pour la rentrée, c’est bien ce projet de loi.

Si la Macronie a applaudi, les LR ont dû soutenir sans enthousiasme un texte - calibré et négocié en amont avec le gouvernement par leurs collègues sénateurs, quand (Cerise sur la Kartochka ! ) la Nupes s’est même divisée… Le texte a donc été adopté par les groupes macronistes avec le concours des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN). Dans le même temps, 75 parlementaires s'y sont opposés, dont 70 de La France insoumise (LFI) et 5 d'Europe-Écologie-Les Verts (EELV). Et 18 se sont abstenus, parmi lesquels des élus socialistes, communistes et du groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT)...Un chemin tracé vers une rentrée parlementaire rationalisée ? Au moins de quoi entretenir un semblant de consensus quand s'annoncent des discussions budgétaires des plus périlleuses…

Les principales mesures concernent l'objectif de diviser par deux le temps moyen pour obtenir la validation d'un projet d'usine – de 17 à 9 mois – , d'appuyer les projets d'éolien, de photovoltaïque, de pompes à chaleur, de batteries et hydrogène décarboné et faciliter les installations « d'intérêt national majeur », désignées par décret. L'Assemblée nationale a aussi voté la proposition de l'exécutif sur le « plan d'épargne avenir climat », accessible aux personnes de moins de 21 ans et destiné à récolter près d'un milliard d'euros pour l'industrie verte. Enfin, un label pour les entreprises vertueuses a été créé pour favoriser leur accès à la commande publique. Les députés ont enfin acté la généralisation à toutes les sociétés cotées du vote consultatif des actionnaires sur les stratégies climat dans le cadre de l’adoption. L’État pourrait également avoir à élaborer une stratégie industrie verte à l’horizon 2030.

À retenir surtout : Une loi team building et un Horizon bleu Havrais

Destinée à créer des habitus de vote majorité/droite au parlement, Industrie verte est aussi LA carte de visite de l’après remaniement team building. Dans la série compol à la truelle, Elisabeth Borne a ainsi rencontré le 25 juillet au Havre son prédécesseur Édouard Philippe, maire de la ville et surtout président du parti allié Horizons, auprès duquel elle a souhaité « développer l'industrie verte du Havre jusqu'à Paris », en présentant deux projets de carburants alternatifs prévus sur le port. Accompagnée de pas moins de 6 ministres, dont Sylvie Retailleau (Recherche), Agnès Pannier-Runacher (Énergie) et Christophe Béchu (Transition écologique), la Première ministre à pu vanter, entre autres, les mérites d’Haropa, (fusion des ports du Havre, Rouen et Paris) pour développer l'industrie verte du Havre à Paris... n’en jetez plus ! Après la très remarquée visite de Brigitte Macron, la Pythie du Havre est plus courtisée que jamais, jusqu'à être récemment, présenté par le Président himself dans la presse comme une alternative (en espérant pour Edouard Philippe que la technique diffère d’une passation Mélenchon/Ruffin…). Emmuré dans son silence, l'édile normand n’en finit plus de faire du bruit et de susciter la rumeur… L’homme aux « tripes goût salées » le sait bien, la parole est comme l'eau, une fois versée, on ne la ramasse pas.

Sur la scène politique :

Emmanuel Macron : l’ordre juste ou juste l’ordre ?

« En même temps » encore et toujours, Emmanuel Macron, faute de 14 juillet, a donc opté pour une prise de parole en deux temps. Un fil rouge : le régalien, une méthode : la prise de hauteur. Reste la forme.

  • 1er temps : Vendredi 21 juillet
    Le président en son palais : Emmanuel Macron s'est exprimé en ouverture du Conseil des ministres, sur les grands axes de travail sur lesquels doit plancher le nouveau gouvernement, au lendemain de l'annonce du remaniement. La feuille de route se concentre sur quatre sujets principaux : la sécheresse cet été, élément décisif de la "planification écologique", la création d'un "cadre exigeant" pour les finances publiques, ainsi qu'un axe du progrès visant à rendre les "services publics plus efficaces". Évoquant le quatrième défi, celui de "l'ordre républicain ainsi qu’un agenda de rentrée avec notamment "l'immigration".
    Notre note : AB. Travail scolaire mais propre, la copie rendue répond au sujet et à la méthodologie fixée : remaniement, feuille de route calée sur l’agenda parlementaire, efforts à poursuivre sur le régalien.
     
  • 2eme temps : Lundi 24 juillet
    Pédagogie en différé. Il fallait s’y coller, c’est fait : le bilan des "100 jours" en faux direct depuis Nouméa. Objectif : Appuyer sur l’« apaisement » (y compris chez les siens après un remaniement destiné à resserrer les rangs) et avant une rentrée probablement agitée malgré plusieurs textes de lois déjà promis au consensus Renaissance/droite… Rien de nouveau sous le soleil des vacances, mais l’exercice était ainsi calibré pour clore la séquence. Notre président n’est pas marié à la ville à une enseignante pour rien, l’intervention fut un modèle de pédagogie dans le mode répétition : l’ordre, l'ordre, l'ordre ! Jouer le parti de l'ordre face au chaos ! Une vieille ficelle qui fonctionne toujours auprès d’une cible électorale conservatrice depuis 1968 voire 1871… Une carte déjà maîtresse lors des épisodes Gilets jaunes/retraites, dans le vent de l'opinion qui se droitise plus que jamais et dans le sillage du momentum Darmanin (voir plus loin). Pour autant, juste l’ordre sans l’ordre juste pourrait réveiller quelques mauvais souvenirs du côté de l’aile gauche de la Macronie ou sonner là aussi en léger différé quand les forces de l’ordre grondent et que leur ministre abonde dans leur sens… Mais les volets transition écologique, et service public notamment sauront compenser les pudeurs de gazelle...

La balle est dans le camp de la première ministre

Avec des sondages encore en basses eaux et quelques vagues de contestations, le président choisit de prendre le large côté régalien et laisse la barre bleu Horizons à Elisabeth Borne en attente des courants plus porteurs. Le président a surtout développé l'idée de l'action continue avec un gouvernement qui « travaille et est censé régler les problèmes » (chacun appréciera l’usage du terme « censé ») . Si sur un plan purement politique, Emmanuel Macron reconnaît une forme d'échec ou de difficulté à élargir sa majorité relative quand il assure qu'il n'y a pas de majorité de rechange, c’est donc pour mieux confier le rôle de chef de la majorité à l’hôte de Matignon. Nouvelle maîtresse des horloges, Borne devra compter sur une nouvelle forme de cohabitation, infragouvernementale, tant l’agenda de la rentrée comme les enjeux prolongent plus que jamais l’instant Darmanin… En adepte du Darwinisme politique, Emmanuel Macron pourra ainsi observer à la rentrée qui de sa première ministre et de son ministre de l’Intérieur l’emporte dans cette redistribution des cartes, comme jadis un certain Jacques Chirac pouvait observer la guerre de tranchée entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy… Le président reprend ainsi les habits classiques de la Vème avec une première ministre au front, un ordre du jour au parlement réglé.
La Roche Tarpéienne ayant été évitée, c’est du caillou kanak que l’Elysée se met en mode Aventin, tout en avançant, magie du « en même temps », un travail de réforme de la constitution…

Notre note : AB. Répétitif sur le fond, original sur la forme, le sujet Adolphe Thiers a bien été travaillé, bel effort de camaraderie pour préparer la rentrée des classes.

Décryptage :

Sarkommence le 27 août pour Darmanin

En déplacement avec Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, c'est donc de très loin que Gérald Darmanin a dû gérer la crise au sein de la police après les déclarations du boss Frédéric Veaux. Gérald Darmanin a dû jouer les équilibristes, dans les pas du président, lui-même rattrapé en direct dans son interview à 13h par cette fronde des policiers. Jonglage et haute voltige sur le fil du « en même temps ».

À l’instar d’un certain Nicolas Sarkozy, recalé par deux fois aux portes de l’Hôtel de Matignon, le ministre de l’intérieur continue sa Blitzkrieg médiatique et maintien son avantage, poussé par un contexte favorable et un agenda sur mesure.

Darmamin, combien de divisions ? Mantra maintes fois entendu (et qui l’a privé en partie du poste de premier ministre) le ministre de l'Intérieur, plus que jamais en mode Mauroy version 2.0, a déjà annoncé dans la Voix du Nord (naturellement) qu’il fera sa (première) rentrée politique le 27 août à Tourcoing (évidemment) .
Cette rentrée de Tourcoing sera-t-elle pérennisée ? Sous-entendu jusqu’en 2027. De la réussite d’une rentrée droitière placée de façon à peine voilée par l’Elysée sous sa férule et de son duel larvé avec Elisabeth Borne dépendra la pérennité. Il y a là bien sûr les règles de bases de la sarkocommunication. On envoie une carte postale, un événement qui chasse l’autre, on incarne, on dicte ou on vampirise l’agenda, on est partout, la formule qui tranche en tribune et les mots doux dans les couloirs, Darmanin commence donc par la Sarkonnection avec ses troupes… À la différence près que Gérald Darmanin ne joue pas la rupture avec Emmanuel Macron, comme Nicolas Sarkozy qui a conquis jadis l’Élysée depuis le ministère de l’Intérieur en rompant publiquement avec Jacques Chirac pour remporter la bataille. Gérald Darmanin n’en est pas là. Il voulait Matignon, Emmanuel Macron ne le lui a pas donné. Le président l’a pourtant envisagé, il l’a confié à certains proches, il y a réfléchi, mais ce n’était pas le bon moment. La rentrée sera dure, le quinquennat est encore long, alors pourquoi griller la cartouche Darmanin tout de suite et manquer de munitions ensuite quand les difficultés reviendront ? On l’a déjà écrit ici, le premier ennemi de Darmanin reste encore lui-même.

Compter ses troupes, afficher ses forces, jouer le terrain, le fougueux homme du nord saura-t-il trouver la bonne composition ? Rastignac peut-il se muer en Horace Bianchon ? Une chose est sûre, l’homme n’est pas du genre à rester sur des illusions perdues…

Des élections sénatoriales plus centrales que jamais

Avant les européennes de mai 2024, on oublie souvent qu’il y a une autre échéance électorale, pas anodine : les élections au Sénat, en septembre 2023… Plusieurs textes de loi passent d’abord par le Sénat. L'exécutif espère y trouver une majorité avec le centre et la droite, une majorité dont il ne dispose pas à l'Assemblée nationale. Le chef de l’Etat ne l’a certainement jamais imaginé lui-même, et pourtant le Sénat devient clé dans la poursuite de son quinquennat. Cette année, la liste des départements concernés par le scrutin ira de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales avec en plus l’Ile-de-France, l’Outre-mer et les Français de l'étranger. Dans l'équilibre global des rapports de force, l'élection devrait provoquer peu de changements au Palais du Luxembourg, le corps électoral étant connu.

Ainsi le principal enjeu sera le maintien ou non d’une majorité absolue Les Républicains-Union Centriste, le profil de nouveaux entrants modérés ou non, le maintien de certains groupes, leur accroissement… Le collège électoral concerné, relevant en grande partie de départements urbains et axés centre droit, nous nous concentrerons donc sur cette partie de l’hémicycle.

À ce jeu, le groupe présidé par Hervé Marseille est au centre de toutes les attentions. Particularité de la Chambre Haute, les sénateurs Modem siègent au groupe Union centriste, composé de 57 membres, avec à leur tête le président de l’UDI, des radicaux, des amis d’Hervé Morin… Et surtout membres de la majorité sénatoriale de Gérard Larcher, avec le groupe LR. C’est le côté baroque du Palais de Luxembourg. Au sein du groupe Union centriste, il faut dire aussi qu’une bonne partie des sénateurs a soutenu Emmanuel Macron à la présidentielle tout en regroupant également en son sein des éléments qui pourraient également être classés facilement à la droite des LR… Mais le président Marseille, en taulier madré et expérimenté tient autant ses troupes qu’il négocie aussi comme personne des alliances locales à la carte tant côté Républicain que majorité présidentielle. Un exemple parmi tant d’autres ? Lui-même présente en numéro 2 de sa liste dans les Hauts-de-Seine l’ex-députée Modem Isabelle Florennes quand, le sortant Modem du Pas-de-Calais, Jean Marie Vanlerenberghe et père de cette dernière abrite la Renaissance Brigitte Bourguignon sur sa liste… Tout en récoltant pour l’UC des listes d’union avec Les Républicains côté Loire et Moselle !

L’entourage du président du groupe Union Centriste n’en fait pas un secret : l’objectif premier est de priver les républicains d’une majorité absolue par le renouvellement de l’alliance maison. L’aile gauche du groupe s’étant régulièrement dissociée des Républicains sur de nombreux textes d’une part et d’autre part, les centristes s’avèrent une courroie de plus en plus active en matière de coproduction législative avec le gouvernement. La suite ? Devenir incontournable pour mieux cranter la suite avec l’aide des RDPI de François Patriat et des Indépendants de Claude Malhuret ? Si déloger du plateau Gérard Larcher reste encore une gageure, viser le ministère des relations avec le parlement pour un remaniement d’ampleur post-sénatoriale reste dans le viseur d’Hervé Marseille… Quant aux sénateurs philippistes, on les trouve au sein du groupe Les Indépendants, qui compte actuellement 7 sénateurs Horizons sur les 14 du groupe présidé par Claude Malhuret. Sur ces 7 sénateurs membres d’Horizons, 3 sont renouvelables. Le parti revendique aussi des « amis » un peu partout, chez les centristes, au groupe RDSE et même chez les LR. Horizons ne varie d’ailleurs pas de cette ligne pour le renouvellement, les alliances étant là aussi à la carte et les futures affectations par groupes à la discrétion des futurs élus.

Le parti d’Edouard Philippe, qui dispose de grands électeurs dans tous les départements, ne présentera pas pour autant des candidats partout. La situation est étudiée au niveau de chaque département, et non au niveau national. D’autant que l’équation personnelle est essentielle dans ce scrutin particulier.
Du côté du Modem, on regarde notamment le Pas-de-Calais et les Pyrénées-Atlantiques, où le parti de François Bayrou compte deux sortants (Jean-Marie Vanlerenberghe et Denise Saint-Pé), ou encore les Hauts-de-Seine.
Côté Républicains, le groupe sénatorial comme le parti ont fait le choix de la stabilité et des bases. Sur les 145 sénateurs que compte aujourd’hui le groupe LR, présidé par Bruno Retailleau, 65 sont renouvelables… Les Républicains seront toujours — de loin — les plus nombreux, même s’ils devraient reculer un peu (à l’instar du PS).
Avec 80 % de sortants reconduits, les Républicains jouent l’implantation locale et les réseaux personnels plus que le discours national, avec la personnalité de Gérard Larcher, toujours porteuse, comme ambassadeur auprès des maires. Un choix de sécurité qui n’exonère pas de certaines dissidences, notamment à Paris avec le sortant Pierre Charon et l’euro-députée Agnès Evren, dans les Hauts de Seine avec Marie-Dominique Aeschlimann, le Val d'Oise ou en Moselle où chaque nuance de droite est à peu près représentée, l’Essonne et ses trois sortants LR faisant chacun cavalier seuls… Malgré les vœux pieux d’union à tout va, chacun se comportera comme toujours à droite comme à gauche en passant par les 50 nuances de centres.
Ce cru s’annonçant record en matière d’émiettement de candidature et, particularité du scrutin aidant (répartition des sièges à la meilleure moyenne dans les départements élisant plus de 2 sénateurs) quelques élus surprises ne sont pas à exclure. À ce jeu, le Rassemblement National pourrait être le grand bénéficiaire de la guerre à trois que se jouent Républicains, centristes et macronistes et récolter la mise dans le Pas-de-Calais, le Nord, l'Oise voire la Seine-et-Marne.

Les enjeux en chiffre :

70 sièges de sénateurs sur 348 sont à renouveler sur cette série :

  • 65 des 145 sièges du groupe Les républicains // 45% des sièges
    Notre pronostic : perte de 5 à 8 sièges
     
  • 33 des 64 sièges du groupe Socialiste, écologiste et républicain // 51.5% des sièges
    Notre pronostic : perte de 9 à 11 sièges
     
  • 29 des 57 sièges du groupe centriste (centre droit) // 51% des sièges
    Notre pronostic : maintien ou plus 2
     
  • 12 des 24 sièges du RDPI (groupe macroniste) // 50% des sièges
    Notre pronostic : perte de 4 à 6 sièges
     
  • 11 des 15 sièges du groupe communiste et affiliés // 73% des sièges
    Notre pronostic : perte de 4 à 5 sièges
     
  • 7 des 14 sièges du groupe RDSE (centre gauche) // 50% des sièges
    Notre pronostic : groupe historique en grand danger avec une perte possible de 5 sièges (Lot, Saint-Pierre-et-Miquelon, Pas-de-Calais... sans gain évident)
     
  • 7 des 14 sièges du groupe LIRT (groupe DVD/Horizons) // 50% des sièges
    Notre pronostic : Peut-être la surprise du renouvellement avec un gain de 5 sièges
     
  • 4 des 12 sièges du groupe EST (EELV) // 33% des sièges
    Seconde surprise du renouvellement, les écologistes, après d’habiles négociations avec le PS et le PCF (au détriment de la FI) peuvent facilement envisager un gain de 5 sièges.
     
  • 2 des 3 non-inscrits // 66% des sièges

Ce n’est qu’un au revoir…

Parmi les personnalités à nouveau candidates figure Gérard Larcher. Dans les Yvelines, le président du Sénat postulera pour un sixième mandat, tout comme Roger Karoutchi, ex-secrétaire d’Etat en charge des Relations avec le Parlement du gouvernement Fillon, dans les Hauts-de-Seine. Dans le Nord, Marc-Philippe Daubresse, ancien ministre délégué au Logement sous Jacques Chirac, sera également sur les rangs. Dans ce département, Les Républicains sont en mauvais état. Ex-secrétaire général de l’Elysée de Jacques Chirac, Philippe Bas est lui renouvelable dans la Manche. Gérard Longuet lui raccroche les gants comme 44 de ses collègues. Il ne repartira pas pour un nouveau mandat. L’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy était sénateur de la Meuse depuis 2001. Il avait été élu pour la première fois député en 1978.

Le politique de la semaine :

La reine est morte, vive le roi
 

Né en 1974, Sylvain Maillard, entrepreneur et politique français. Depuis 2014, il a occupé divers rôles, dont celui de conseiller du 9e arrondissement de Paris et député de la 1re circonscription de Paris en 2017 et 2022. Impliqué dans les élections municipales de 2020, il est maintenant 1er vice-président du Groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et responsable de la réforme des retraites.

En 2023, suite à l'élection interne, il devient président de la fédération de Renaissance à Paris et en juillet, suite à la nomination d'Aurore Bergé au gouvernement, il est élu à la tête du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

Nous n'oublions pas de féliciter également les nouveaux élus : 

  • Charlotte Parmentier-Lecocq élue à la tête de la commission des affaires sociales.
  • David Valence élu à la tête de la Delegation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

C'est tout pour cette semaine, et nous reviendrons vous donner le meilleur de l'info politique dès la rentrée ! N'hésitez pas à partager cette newsletter avec vos collègues et à nous contacter pour toute question ou besoin de clarifications. À bientôt !


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