Conseil en relations publiques

Newsletter spéciale remaniement


Bonjour à toutes et à tous, nous espérons que  vous avez passé une bonne semaine et bienvenue dans l'édition spéciale : remaniement du Gouvernement ! Vous retrouverez aujourd'hui une analyse complète de ce mercato ministériel ainsi que le trombinoscope du Gouvernement à télécharger.

Remaniement : et Dieu recréa la femme

La guerre des trois n’a pas eu lieu : Darmanin, Bruno le Maire, Elisabeth Borne… Et Dieu recréa la femme.
Voilà des semaines que l'on parlait d'un remaniement, avec la possibilité qu'Emmanuel Macron change jusqu'à la tête de son gouvernement. Raté ! Malgré une blitzkrieg médiatique du ministre de l’Intérieur, Elisabeth Borne s’est imposée en plus petit dénominateur commun. Après tout, celle qui n’était que le second choix il y a un an conserve le même statut mais surtout la même place. Voilà des semaines qu’on parlait d’un nouvel acte politique, d’un renouvellement du projet... Raté ! L’épisode des émeutes est passé par là, ramenant les perspectives à une opération à la discrétion peu Jupérienne au point que nombre d'observateurs voyaient ce remaniement repoussé sine die, après les sénatoriales voire les Européennes. Tous ? Non ! Voxa a pris le pari d’un remaniement, certes pour mercredi (il n’y a qu’un seul maître des horloges dans ce pays…) avec les ministères concernés et une liste de sortants et d’impétrants. Il n’y a que ceux qui ne tentent pas qui ne perdent jamais alors éclusons la question d’emblée ! Sur la date : 50 % (entre mercredi et jeudi, nous étions tout de même proches…). Les ministères concernés 70 % :
Les sortants : 70 %, les entrants : 40 % ! Mention AB

Le roman du remaniement

« Il faut que tout change pour que rien ne change », « beaucoup de bruit pour rien », « et Dieu créa l’infâme », « chacun cherche son Chatgpt »... Ce remaniement n’aura pas été le reniement des formules vachardes et punchlines pour twittolosophes plus ou moins littéraires… Mais revenons aux récits de cet ouvrage dont le titre n’a cessé de changer.
 

  • « Le discours de la méthode » : Le mécano ministériel d’abord, avant que l’hôte de l'Elysée, nous explique la notice vendredi, les priorités et lignes conductrices sont déjà calées via un ordre du jour législatif clefs en main pour ouvrir une fenêtre à droite.

 

  • « Guerre et Paix » : En Macronie, résilience est l’un des maîtres mots, récité et adapté en toutes circonstances. En cela, la première ministre coche certaines cases de chef de majo de facto… Elisabeth Borne a fait la démonstration qu’elle avait le dos très large. Elle a démontré une vraie ré-si-lien-ce, pour endurer le combat et affronter les tirs nourris des travées du Palais Bourbon, les guerres de tranchées procédurales, les coups de gueule et coups d’éclat inhérents aux fameux « enfers de Matignon ». Ce maintien, même s’il ne fait pas au son du clairon, sonne comme une petite mélodie victorieuse pour elle, et même si le chemin de la Dame reste encore parsemé d'embûches.

 

  • « Voyage au bout de la nuit » : Après un 14 juillet mené mezza voce, la pudeur d’un simple communiqué à l’heure de l'apéritif pour annoncer ce gouvernement remanié est déjà un message politique : Ce quinquennat qui finalement commence aujourd’hui devra être celui de la rigueur et de la sobriété. Ainsi, exit le casting société civile, la communication disruptive ou pubarde des débuts du macronisme (ou quand Marlène Schiappa rejoint Sibeth N’Diaye au rang des émouvants souvenirs…) Bref : « les 4 P » politique, professionnalisme, pragmatisme et parlementarisme parfait, dont témoigne la promotion de nombreux députés renaissance.

 

  • « À la recherche du temps perdu » : Ce choix est sans contestation aucune le choix d'un Emmanuel Macron qui se prépare à une rentrée politique difficile. L’épreuve de l’examen du budget, prévu comme tous les ans à l'automne, a pu jouer. Il faudra certainement dégainer comme l'an passé le 49.3, et il y a donc une angoisse : qu’une des nombreuses motions de censure attendues soit adoptée. Donc ne surtout pas sacrifier le soldat Borne ou griller la cartouche remaniement général. Comme le débauchage des députés LR était difficilement envisageable au risque de voir le patron du groupe, Olivier Marleix, agiter le spectre d’une motion de censure maison ou de se montrer beaucoup moins accommodant que ses collègues du Sénat, l’homme de Beauvau devra attendre encore et passer au grill de la loi immigration à l’automne.

 

  • « L’amour dure 3 ans » : Ce remaniement en mode team building remplit une première étape : resserrer les rangs, rassurer les alliés Modem et Horizons, et ouvrir une fenêtre à droite déjà bien engagée par l’agenda législatif. L’ordre du jour automnal de l’Assemblée sera LR-compatible, jurisprudence 49-3 plaidant. On vous le disait la semaine dernière, après une loi Industrie Verte taillée sur mesure pour complaire aux sénateurs/candidats en campagne visant à réformer le ZAN, la focale sur le partage de la valeur, une consensuelle loi sécurité numérique, une loi Plein Emploi en mode « Wauquiez karaoké » ou un encadrement des loyers à la carte, la session ordinaire et la rentrée se préparent donc cet été. Palette de bleu horizon/républicains au parlement à l’ordre du jour, teintes de jaune renaissance et touche orange Modem au gouvernement avec la promotion de Philippe Vigier, le tableau de la rentrée s’esquisse, après des nuits fauves elle aura plus un goût d’art réaliste que d’impressionnisme. Si les histoires d’amour finissent mal en général, surtout en politique, le couple Macron/Borne semble destiné à durer au moins jusqu’à la fin des jeux olympiques. L’amour durera presque trois ans…

Casting : « Pars vite et reviens tard »

Si on nous annonçait de simples "ajustements", le remaniement est finalement plus vaste et surtout plus politique qu’annoncé…

On connaissait les objectifs : remplacer les maillons faibles par des profils plus chevronnés. Priorité aux enfants de la balle. Pour l'Éducation, priorité du président après les émeutes, le nom de Gabriel Attal, ministre du Budget, circulait avec insistance dans la journée de mercredi. Le jeune loup du gouvernement poursuit donc son cursus honorum au pas de course et grille la politesse à un Olivier Véran qui postulait avec ardeur au poste. Ce dernier, pourtant encore menacé durant cet exercice, conserve son maroquin au porte-parolat. Conséquence : les deux députées, Maud Bregeon et Prisca Thévenot, qui se battaient pour sa succession, ne subissent pas le même traitement. Et l'avantage est à Prisca Thévenot. Pourquoi ? Maud Bregeon est une proche de Gérald Darmanin. Pas question pour Élisabeth Borne de promouvoir l’alliée d’un ministre qui veut lui prendre sa place. La députée des Hauts-de-Seine remplace donc Sarah El Haïry à la jeunesse quand Maud Brégeon se voit promettre l’aléatoire succession d’Aurore Bergé à la présidence du groupe à l’Assemblée (gare toutefois au député Sylvain Maillard déjà bien placé pour le poste en interne…).

S’il est un profil qui remplit à 100 % l’objectif « d’imprimer » c’est bien celui d’Aurore Bergé. Adulée ou détestée, la présidente du groupe Renaissance ne laisse personne indifférent et a le mérite à elle seule, de donner un écho médiatique à un remaniement qui aurait pu manquer de couleur. Remplissant les cases « chevronnée » et « aile droite », si l’ambition ministérielle de la députée de Rambouillet est ancienne le point d’atterrissage était moins évident… Bien que l’élue visait autant l’agriculture que la culture voire l’éducation nationale, c’est finalement aux solidarités et aux familles que l’ancienne juppéiste va officier libérant au passage la présidence du groupe majoritaire à l’assemblée, déjà au centre de nombreuses convoitises : Maud Brégeon, Sylvain Maillard, Mathieu Lefevre, Charles Rodwell sont déjà sur les rangs…

Autre portefeuille stratégique, la Santé. Pour remplacer François Braun, les noms de deux élus proches d’Édouard Philippe revenaient : Frédéric Valletoux, député de Seine-et-Marne, et Arnaud Robinet, maire de Reims, à la fois politiques et spécialistes, tous deux pouvant se prévaloir d’un passage à la direction de la fédération française Hospitalière… C’est finalement Aurélien Rousseau, jusqu’à présent directeur de cabinet d’Elisabeth Borne qui hérite du poste. Ancien Directeur Général de l’Agence régionale de santé Île-de-France (ARS IDF), Le technicien saura-t-il se muer en politique ? Un pari pour un impétrant. À suivre.

Dans la liste des députés Renaissance promus : On notera l’arrivée de Fadila Khattabi, Thomas Cazenave... Sur les dossiers chauds, Sabrina Agresti-Roubache a pu bénéficier du tropisme marseillais du couple élyséen et du plan d’investissement engagé pour la 3eme ville de France. La députée phocéenne pilotera ainsi la politique de la Ville en mode canebière, la version 93 ayant fait florès. Le portefeuille d’Olivier Klein se retrouve scindé en deux, le logement revenant au maire de Dunkerque, Patrice Vergriete.
Jeu de chaises musicales oblige, C'est donc Thomas Cazenave, député de Gironde et proche du président qui remplace Gabriel Attal. À l’aune du vote d’un budget de tous les dangers, le départ du ministre ne pouvait être compensé que par un homme de confiance. Bien qu’actuellement président de la délégation aux collectivités territoriales à l’Assemblée, c’est bien un profil expert en finances publiques qui se dirige vers Bercy. En sortant de l’ENA, il a rejoint l’inspection générale des finances, auprès de Jean Bassères. Il rencontre et se lie d’amitié avec Emmanuel Macron, alors aussi inspecteur des finances. Ensemble ils seront affectés aux travaux et à l'animation de la commission pour la libération de la croissance.

Remanier ou « l’âge de raison »

Comme dans tout remaniement, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron doivent respecter des équilibres politiques, des questions personnelles aussi, « l’âge de raison » ou « l’enfer c’est les autres », il y a du Sartre dans ce jeu des 7 familles… C’est tout l’enjeu de la bataille qui s’est jouée en coulisses pour le porte-parolat du gouvernement comme le maintien ou la sortie de chapeaux à plumes des partis alliés. Entre la promotion de parlementaires renaissance, le poids des alliés Modem et Horizons, les proches à promouvoir, les protégés à maintenir ( Béchu, Fesnault, El Hairy, Firmin-Le Bodo) les marges de manœuvres sont toujours minces, ce qui peut expliquer en partie l’arrivée d’un technicien à la santé en lieu et place des proches d’Edouard Philippe envisagés.

Ainsi Franck Riester, ministre chargé des relations avec le Parlement, sauve in extremis son maroquin, la représentativité au sein de Renaissance de son micro parti Agir et son poste de responsable des élections en interne semble avoir plus pesé que son bilan ministériel. Le maintien d’Olivier Becht, lui aussi membre, au commerce extérieur fait lâcher avec cruauté un conseiller ministériel côté régalien... « Agir était le seul parti à compter plus de ministres que de militants, difficile à gérer avec Bayrou et Philippe à la longue… »
Ainsi, dans la série, « nos alliés ont du talent », la nomination du Modem Philippe Vigier en lieu et place de Jean-François Carenco aux Outres-Mer vient consacrer un solide parcours parlementaire chez cet ex-UDI rallié à la macronie. Certes, le député d’Eure-et-Loir n’est pas forcément connu pour être un spécialiste des questions ultramarines… Mais les enjeux tant liés au référendum calédonien que l’inflation et les dossiers migratoires imposaient un profil politique, madré et matois, surtout sous la tutelle de Gérald Darmanin. Un ministère plutôt solide accordé à l’allié bayrousite pour mieux compenser le départ de Geneviève Darrieussecq du secrétariat d’État de l'Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées, remplacée par Fadila Khattabi, présidente renaissance de la commission des affaires sociales à l’Assemblée.

Dernier élément et non des moindres : la carte et le territoire.

Il n’est pas de bon gouvernement sans grands barons locaux ou profils en devenir. Si Arnaud Robinet, le maire de Reims rate encore le wagon, le maire de Dunkerque Patrice Vergriete au logement, l’élue Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache à la Ville, donnent une coloration terrain quand la promotion de Thomas Cazenave s’inscrit clairement comme un soutien Elyséen à sa candidature à la mairie de Bordeaux en 2026.

Elisabeth Borne maîtresse des horloges ?

L'autre point-clé de ce remaniement, c'est évidemment l'avenir d'Élisabeth Borne. La Première ministre a-t-elle été seulement "maintenue" à Matignon ? Certes, Emmanuel Macron ne l’a pas laissé démissionner pour la renommer, ce qui l’aurait renforcée mais l’enjeu pour la Première ministre, était donc d’aller au-delà des "ajustements" que souhaitait le Président. Si elle n’a pas réussi à imposer un remaniement plus large qui porterait sa marque, ce mercato beaucoup plus politique qu’annoncé, en mode team building, a le mérite de la conforter comme chef de la majorité. Une sorte d’assurance survie quand elle apparaît toujours dans le viseur d’un Gérald Darmanin en embuscade. Et si c’était elle « le maître des horloges » ?
Dans ce contexte, le remaniement comme le calendrier parlementaire sont des maillons essentiels de la chaîne, mais une ligne politique claire tarde à se faire connaître pour alimenter le moteur. C’est tout l’objet du pilotage présidentiel et d’une prise de parole très attendue avec une seule destination possible : tracer un chemin pour éviter la sortie de route.

Borne/Rousseau : la revanche des « technos »

C’est un homme de l’ombre, il y a peu encore, directeur de cabinet de la Première ministre, qui remplace donc François Braun au stratégique ministère de la Santé.
Aurélien Rousseau a un parcours très particulier, on pourrait même parler d’intrus parmi tous ces hauts fonctionnaires, qui plus est en Macronie. Le conseiller d’Etat a en effet commencé prof d’histoire-géo en Seine-Saint-Denis. Issu d’une famille faite de résistants et de diverses nuances de gauche : la grand-mère élue communiste, la mère fan de Michel Rocard. Lui-même prend sa carte au PC lorsqu’il est prof.
C'est aussi et surtout un parcours marqué par la crise sanitaire de la Covid 19. L’homme a passé, dix-huit mois à la tête de l'Agence régionale de Santé d’Ile-de-France à gérer le manque de masques, de vaccins, de lits d’hôpitaux… De quoi affronter les revendications des internes, la crise de l’hôpital ou le vote du PLFSS à l’automne…
Alors que le mundillo la disait démonétisée, cette nomination sonne également comme un cadeau pour Elisabeth Borne et une revanche de la « techno » sur les politiques à qui était promis le ministère. La pensionnaire de Matignon, il faut dire, souhaitait un vrai binôme pour ce dossier stratégique. Rousseau est aussi quelqu’un qui connaît exactement sa valeur. Il sait en particulier que gérer ce Covid avec Emmanuel Macron à l’Elysée ou par le passé de grandes grèves à la RATP lorsqu’Elisabeth Borne en était présidente, tout cela le rendait légitime pour décrocher le poste de ministre de la santé bien qu'il ne soit pas médecin.
Les chantiers pour le nouveau Ministre ne manquent pas : mécanisme de sécurisation budgétaire pour les hôpitaux en 2023, l'Ondam hospitalier, l’objectif national de dépenses d'assurance maladie qui n'a jamais été aussi élevé, déserts médicaux, la revalorisation de la fonction publique, et notamment la fonction publique hospitalière, avec cette augmentation du point d'indice de 3,5%, ainsi que les mesures qui avaient été annoncées par François Braun lors de la mission flash sur les urgences, alors qu'il n'était pas encore ministre.
Du travail en perspective et surtout un enjeu en matière de méthode pour ce fin spécialiste des négociations sociales : réunir l'ensemble des parties prenantes pour mener une réflexion sur une réforme d'ampleur du système de santé français qui ne concerne pas uniquement l'hôpital mais l'ensemble du système.

Fadila Khattabi : la revanche de la discrète

Ce n'est pas faire injure à Fadila Khattabi de remarquer que sa notoriété dans le grand public n'avait guère jusque-là franchi les limites de la troisième circonscription de Côte-d'Or dont elle est députée du parti présidentiel depuis juin 2017.
Fadila Khattabi débute son parcours politique au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté où elle est conseillère de 2004 à 2015 auprès de François Patriat. Conseil régional dont elle deviendra vice-présidente en charge de la formation professionnelle et de l'apprentissage, en 2010. En 2014, elle est nommée conseillère municipale de Varois-et-Chaignot, en Côte-d'Or.
En réalité, c'est plutôt sa patience que sa notoriété qui a su la faire connaître auprès du grand public. Jonglant entre les quelques milliers d'amendements concoctés par les Insoumis au projet de réforme des retraites, arbitrant les coups de gueule et coups d’éclat des oppositions avec flegme et fermeté, le tout mâtiné d’humour matois, la présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale s’est fait progressivement un nom et une réputation, suscitant au passage le respect de nombre de ses collègues. Suite logique, la parlementaire bourguignonne hérite aujourd’hui du portefeuille des personnes handicapées, dans un ministère des Solidarités et des Familles, dirigé par Aurore Bergé. Une nomination qui par ailleurs, et à l’image de la présidence du groupe renaissance, remet en jeu la présidence de la commission des affaires sociales promise d’être disputée… De quoi panser quelques plaies ouvertes chez les déçus du remaniement effectivement. Un temps pressenti à la Santé, le député Horizons Frédéric Valletoux est déjà sur les rangs.

Nos félicitations aux futurs députés !

Les titulaires sont nommés ministres, félicitons donc les suppléants appelés à devenir députés dans trois semaines :

  • Mme Virginie Lanlo, Hauts-de-Seine (8e circonscription)
  • Alexandra Martin, Gironde (1re circonscription) |
  • M. Didier Parakian, Bouches-du-Rhône (1re circonscription)
  • M. Bertrand Lavaud, Paris (4e circonscription)
  • M. Philippe Emmanuel, Yvelines (10e circonscription)
  • M. Laurent Leclercq, Eure-et-Loir (4e circonscription)
  • M. Philippe Frei, Côte-d'Or (3e circonscription)

C'est tout pour cette semaine ! N'hésitez pas à partager cette newsletter avec vos collègues et à nous contacter pour toute question ou besoin de clarifications. On se retrouve vendredi prochain. À bientôt !


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